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PRODUCTEURS : FINANCER LES STOCKS

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La crise sanitaire dope les ventes de proximité. La réduction des transports internationaux profite aux productions nationales et les consommateurs se tournent massivement vers les producteurs locaux. C’est ce que l’on entend. Mais les producteurs vivent des situations contrastées. Alors que certains se voient privés avec la fermeture des restaurants de tout ou partie de leurs débouchés habituels, d’autres développent l’accès direct aux consommateurs. Alors que des produits bénéficient d’un effet « rareté » avec le retrait de concurrents du marché, d’autres sont difficiles à vendre faute de circuit de commercialisation. Les changements d’habitudes de consommation, comme l’arrêt de la restauration collective ou la mise en suspens des repas de famille, affectent fortement certaines productions. Tous ne sont pas logés à la même enseigne…

Les produits festifs ou de luxe n’échappent pas à ces bouleversements. Les vins et alcools les subissent, même si le confinement n’en réduirait pas la consommation. Là aussi, les situations sont contrastées. Si certains marchés internationaux se sont complètement fermés, d’autres restent dynamiques malgré la crise. Sur le marché national, la fermeture des cafés et restaurants pénalise beaucoup de producteurs, mais certains parviennent à trouver dans les ventes directes une bonne partie du chiffre d’affaires perdu.

Dans ces conditions, quels sont les choix que peut faire un producteur confronté à la baisse de ses ventes, donc à l’augmentation de ses stocks ? Il peut bien entendu bénéficier de mesures générales, demander un financement exceptionnel, obtenir des délais dans le remboursement de ses crédits ou le règlement de certaines charges. Si ses productions ont vocation à être élevées (vins, alcools,…) ou affinées (charcuterie, fromages,…), il peut aussi faire appel à un autre outil : le Fonds d’investissement dans les produits de terroir. Il vend alors une partie de sa production au fonds, tout en continuant d’en assurer l’élevage ou l’affinage. Au terme de deux à cinq ans, il a la possibilité de racheter ces produits et de les commercialiser lui-même.

Pendant cette période si particulière, chahutée et à faible visibilité, les producteurs doivent cultiver plus que d’habitude des qualités de réactivité, nécessaires pour s’adapter le mieux possible aux nouvelles donnes du marché. Il est important aussi qu’ils puissent activer plusieurs solutions afin d’avoir à tout moment plusieurs cordes à leur arc. Le recours à un fonds d’investissement en produits de terroirs est une solution qui leur permettra dans beaucoup de cas de compléter avantageusement les autres dispositifs (me contacter pour plus de précisions).


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